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observatoire des inégalités - Page 24

  • Observatoire des inégalités - Quelle politique pour réduire les inégalités ?

    7 juin 2016 - De l’école au monde du travail, en passant par l’accès aux soins ou au logement, la France, l’un des pays les plus riches au monde, a les moyens de s’attaquer aux inégalités. Encore faudrait-il en avoir la volonté politique. Par Louis Maurin et Nina Schmidt de l’Observatoire des inégalités. Extrait de l’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? 30 experts s’engagent ».


    Les inégalités sont à la mode. Qu’attend-on pour agir concrètement ? [1] Définir un programme politique n’est pas le rôle de l’Observatoire des inégalités. Ce serait d’ailleurs vain puisqu’en son sein même, des sensibilités diverses s’expriment. L’ouvrage « Que faire contre les inégalités ? 30 experts s’engagent » est une boîte à idées dans laquelle vous pouvez piocher. Fiscalité, éducation, santé, logement, égalité entre les femmes et les hommes, etc. : de nombreux domaines y sont abordés. À un an de l’élection présidentielle, il ne devrait pas être inutile. Sans tenter de faire une synthèse des contributions, au moins peut-on essayer de donner quelques pistes qui sortent des sentiers partisans traditionnels.

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  • Observatoire des inégalités - Toujours plus d’allocataires de minima sociaux

    13 mai 2016 - 1,9 million de personnes touchent le RSA, au total quatre millions de personnes sont allocataires de minima sociaux. Ces chiffres ne cessent d’augmenter. Avec les ayants droit, un peu plus de six millions de personnes vivent de ce type de prestations.


    1,9 million de personnes percevaient le RSA socle [1] fin décembre 2015. 600 000 de plus qu’en 2008, soit une hausse de 45 %. Si la progression du nombre d’allocataires est moins rapide ces derniers mois, la pauvreté continue à augmenter en France, contrairement à ce que laisse croire l’évolution du taux de pauvreté [2]
    L’augmentation de la pauvreté résulte principalement de la dégradation de la situation de l’emploi. Un grand nombre de jeunes n’arrivent pas à s’insérer dans le monde du travail, avec un taux de chômage qui dépasse 20 % des actifs. De plus en plus de chômeurs âgés n’ont plus de droits à l’indemnisation. A l’issue d’une séparation, une partie des femmes se retrouvent avec des faibles ressources.

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  • Observatoire des inégalités - Inégalités : pourquoi autant d’écart entre les discours et les actes ?

    11 mai 2016 - Les inégalités sont à la mode dans le débat politique et médiatique, mais les politiques ne suivent pas. Comment expliquer l’hypocrisie actuelle ? Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.


    « Quand, au terme de mon mandat, je regarderai à mon tour ce que j’aurai fait pour mon pays, je ne me poserai que ces seules questions : est-ce que j’ai fait avancer la cause de l’égalité ? », promettait François Hollande le 6 mai 2012, au soir de son élection. « Ceux qui ont le sentiment que quoi qu’ils fassent, ils ne pourront pas s’en sortir, doivent être sûrs qu’ils ne seront pas laissés de côté et qu’ils auront les mêmes chances que les autres », s’enflammait Nicolas Sarkozy le 6 mai 2007, quelques instants avant de fêter son élection au Fouquet’s. À gauche comme à droite, l’hypocrisie est grande en matière de réduction des inégalités. Cela ne date pas d’hier : déjà en 1995, Jacques Chirac s’indignait contre la « fracture sociale » … On aurait tort d’en sourire : ces mensonges électoraux ruinent la démocratie et contribuent à la montée de l’extrême-droite.

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  • L'Observatoire des inégalités - L’inégale répartition des tâches domestiques entre les femmes et les hommes

    29 avril 2016 - En moyenne, les femmes consacrent trois heures trente par jour aux tâches domestiques, contre deux heures pour les hommes. Un écart qui peine à se réduire.


    En moyenne, les femmes consacrent 3h26 par jour aux tâches domestiques (ménage, courses, soins aux enfants, etc.) contre 2h pour les hommes, selon l’Insee [1] (données 2010). A la maison, les hommes s’adonnent volontiers au bricolage (20 minutes quotidiennes contre 5 pour les femmes). Mais les femmes passent deux fois plus de temps que les hommes à faire le ménage et à s’occuper des enfants à la maison.

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  • Inégalités : pourquoi le modèle social français marche mal

    26 avril 2016 - Ecartelé entre le modèle libéral anglosaxon et le modèle social-démocrate scandinave, le modèle social français fonctionne mal. Une situation qui mécontente tout le monde, mais n’est pas prête de changer. Le point de vue de Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives économiques.

    Selon les chiffres de l’OCDE, la France se caractérise par un niveau d’inégalités de revenus relativement limité et stable dans un contexte où celles-ci s’accroissent rapidement ailleurs. Pourtant, loin de considérer cet état de fait comme un atout, la plupart des Français sont mécontents du système de redistribution qui permet d’atteindre ce résultat. Pourquoi en est-il ainsi ?

    Il existe deux types de modèles sociaux qui, bien que très différents, possèdent une cohérence interne suffisante pour permettre aux sociétés qui les ont adoptés de trouver leur place dans une mondialisation et une Europe mal régulées : d’une part les modèles anglo-saxons et d’autre part les modèles scandinaves.

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  • L'Observatoire des inégalités - Le chômage dans les régions et départements français

    27 avril 2016 - 6,5 % de chômeurs en Lozère, 16 % dans les Pyrénées-Orientales, le chômage ne frappe pas tous les territoires avec la même ampleur. Les départements d’outre-mer atteignent, quant à eux, des taux supérieurs à 20 %, et même 29 % à la Réunion.


    On comptait 6,5 % de chômeurs en Lozère en 2015 contre 16 % dans les Pyrénées-Orientales selon l’Insee (données du troisième trimestre). Certains territoires (Lozère, Cantal, Mayenne, avec des taux respectifs de 6,5, 6,7 et 7,2 %) se trouvent à un niveau qui n’a rien de comparable au reste de la France, malgré l’envolée nationale du chômage. D’autres sont en situation bien plus difficile que ne l’indique la moyenne nationale (10,2 %) : les Pyrénées-Orientales affichent par exemple le taux le plus important en France métropolitaine avec 16 % de chômeurs. On retrouve les mêmes disparités entre les régions. Le taux de chômage oscille entre 9,1 % dans les Pays de la Loire et 12,8 % dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

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  • L'Observatoire des inégalités - Les hauts revenus du show-biz et du sport en France et dans le monde

    20 avril 2016 - Les revenus annuels du show-biz et du sport représentent pour certains près de 1 140 années de Smic en France, 15 000 années aux Etats-Unis.


    Les sommes perçues par quelques personnalités du sport ou du show-business sont astronomiques, hors de portée du commun des mortels. Elles s’expriment en centaines, voire en milliers d’années de Smic. En France, Tony Parker, sportif le mieux rémunéré en 2015, a perçu 19,9 millions d’euros annuels, l’équivalent de 1 138 années de Smic. Au cinéma, l’acteur et producteur Dany Boon est le mieux payé en 2013 avec des revenus annuels de 3,6 millions d’euros, plus de deux siècles de salaire minimum. Au niveau mondial, le boxeur américain Floyd Mayweather Jr. a touché en 2015, 300 millions de dollars (263 millions d’euros), soit 15 071 années du salaire minimum français. La chanteuse Katy Perry a perçu un revenu annuel en 2015, de 135 millions de dollars (118 millions d’euros), 6 781 années de Smic.

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  • Observatoire des inégalités - L’état des lieux des inégalités de salaires en France

    8 avril 2016 - Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent au mieux 1 200 euros par mois, les 10 % les mieux rémunérés touchent au minimum 3 540 euros.


    Le salaire net mensuel médian s’élève à 1 772 euros [1] selon l’Insee (données 2013). Il s’agit d’équivalents temps plein : les salaires en temps partiel sont comptabilisés mais sur la base de leur montant pour 35 heures. Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent moins de 1 200 euros, les 10 % des plus élevés au moins 3 544 euros. Ces derniers touchent donc 2 344 euros de plus et au total trois fois plus que les moins bien payés.Tout en haut de l’échelle, les 1 % les mieux rémunérés perçoivent au minimum un salaire de 8 061 euros, 6,7 fois plus élevé que le salaire maximum des 10 % les moins bien payés, pour un écart de 6 861 euros.

    Les inégalités de salaires sont plus élevées chez les hommes que chez les femmes, ces dernières étant beaucoup moins nombreuses à toucher de hautes rémunérations. Le salaire minimum des 10 % des femmes les mieux rémunérées est de 3 036 euros, contre 3 892 euros pour les hommes, un écart de 856 euros. Si l’on prend en compte les 1 % les mieux rémunérés, c’est encore pire : les femmes gagnent au minimum 6 053 euros et les hommes 9 253 euros, soit 1,5 fois plus.

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  • Observatoire des inégalités - La pauvreté progresse en France

    29 mars 2016 - La France compte entre 4,9 et 8,5 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2004 et 2013, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million au seuil à 50 % du revenu médian, principalement sous l’effet de la progression du chômage.


    La France compte 4,9 millions de pauvres au seuil à 50 % du revenu médian [1] et 8,5 millions à celui de 60 %, selon les données 2013 de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 7,7 %, dans le second de 13,7 %. La pauvreté a fortement progressé à partir de 2008, avec l’accentuation des difficultés économiques liées à la crise financière. Entre 2008 et 2012, le nombre de pauvres, au seuil à 50 % comme à 60 %, a augmenté de 800 000. Le taux à 50 % s’est élevé de 7 à 8 %, le taux à 60 % de 13 à 14 % sur la même période. Depuis 2012, ce taux stagne selon les dernières estimations de l’Insee [2]. En 2014, le taux estimé serait de 14,2 % au seuil à 60 % [3].

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  • Observatoire des inégalités - L’égalité peut aussi être justifiée par d’autres arguments que la seule égalité

    8 mars 2016 - Si, en plus d’être une fin en soi, l’égalité est « bonne pour » atteindre certains objectifs associés à des biens communs, cela nous donne des arguments au service de l’égalité et convaincre de nouveaux alliés. Jean Gadrey, économiste, répond au point de vue de Réjane Sénac publié sur notre site.


    Avertissement : Ce texte est une réponse à celui de Réjane Sénac publié récemment sur ce site sous le titre « L’égalité n’a pas à être « performante » ». Une réponse nuancée car en réalité, sur le plan des principes, cette réponse exprime un accord total. On discute ici surtout du cas de l’égalité entre les femmes et les hommes, qui n’est pas la seule à laquelle s’intéresse Réjane Sénac dans son article et dans son livre [1].

    C’est juste : l’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines devrait s’imposer comme objectif en soi. Ce n’est pas parce que la parité politique apporterait « un plus » aux formations politiques (un « plus » en influence, un « plus » électoral, etc.) qu’il faudrait l’imposer. Ce n’est pas parce que l’égalité professionnelle serait (peut-être) bonne pour les performances économiques des entreprises qu’il faudrait la défendre. Ce n’est pas parce que l’égalité des taux d’activité des femmes et des hommes serait bonne pour l’économie nationale ou pour le financement de la Sécu qu’il faudrait la promouvoir, etc.

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  • Inégalités femmes-hommes : précarité et parité font bon ménage

    3 mars 2016 - Le mouvement de lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes néglige trop souvent la question des inégalités sociales. Il faut défendre la parité, tout en luttant contre la précarité. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.


    Le débat sur les inégalités femmes-hommes occupe l’espace médiatique. Différents groupes de pression militent pour défendre la condition féminine. Le « féminisme » est de moins en moins méprisé, comme il a pu l’être dans les années 1990 et 2000. Un « Haut conseil » est même chargé de veiller à l’égalité entre les sexes. Faute d’associer le combat pour les droits des femmes à la lutte contre les inégalités sociales, une partie de ce mouvement oublie l’essentiel de ce qui, aujourd’hui, pénalise les femmes, comme les hommes : la domination d’une partie de la société sur une autre, les inégalités sociales.

    Nombre d’états des lieux sur la question des inégalités entre femmes et hommes s’en tiennent à une vision restrictive de la question, qui se résume au pourcentage de femmes en haut de la hiérarchie sociale, parmi les députés ou les chefs d’entreprise en particulier. Au fond, ils portent les revendications de femmes cadres supérieurs pour accéder au pouvoir : une partie de celles et ceux qui se battent pour la progression des femmes parmi les élites n’a que faire de la précarité dans l’emploi - qui touche les femmes peu qualifiées au premier chef - ou de la promotion des heures supplémentaires qui pénalisent la vie de famille. Trop rares sont les travaux qui soulignent la précarité dont sont victimes les femmes [1].

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